La nudité de l'esprit.

La nudité de l'esprit.

Accroc ...

 

 

Un héron cendré déploie ses ailes vers l’éternité, cendres d’intimité à peine tièdes, c’est comme un slow froid entre tes bras. L’avenir au creux de la main, cette incertitude qui me clampe, crampe d’estomac …  Je revois la chaleur d’un verbe éteint … Ombre rieuse où mes seins s’endorment, gosses abandonnés de tes caresses. Tous tes gestes bohémiens n’ont plus la musique  du gitan. Une fille sur un trottoir a perdu toute sa joie, un talon haut dans le caniveau. L’étreinte des amants s’est enrhumée au porche d’une chambre close qui résonne tant de silences. Nos fripes dans la commode du passé, mes strings en bordel, oh non de dieu ! Tout la haut sur l’étagère du fond de la grande armoire, tes jeans en éventail troués par tes sentiers d’aventure mais tes genoux sont si peu écorchés … J’ai jeté tant de cailloux blancs pour te retrouver, je les ai transportés si souvent que mes poches sont percées, moi je ne sais pas bien repriser, tu sais … Ces foutus bouts de tissu c’est comme les sentiments ça se déchire on ne sait pas vraiment pourquoi ... La migraine me brûle la peau, le cœur au fer rouge et toi bel étalon tu  t’en vas au galop …

 

 



15/02/2013
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