La nudité de l'esprit.

La nudité de l'esprit.

Bonne nuit.

 


Tu es ma tendre pollution, mon petit crayon. Mes rires et mes larmes de souillon comme un brouillon, un vol de papillons en oubli d’une saison. On s’invente un petit de paradis, un môme pardi !  Gamin de notre petit pays, c’est triste il est déjà minuit. Entends-tu l’enfant de papier qui crie, sa chandelle  n’a plus de mèche et sa cire chaude  lui brûle un peu les doigts. Sa plume d’oie virevolte sous son toit, voilier au loin, violente ses draps, ses songes de galopin  drapés  de chagrin.


 

 



28/05/2013
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au site

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 16 autres membres