La nudité de l'esprit.

La nudité de l'esprit.

Bonne nuit !

 

Un parfum de rêve m’enivre.

 

Mon cœur assoupi

 

renie l’arôme de tes lèvres

 

au goût de fraises des bois.

 

Comme une sauvage

 

je m’enlise dans la fièvre

 

de mes draps

 

de gitane  aux abois.

 

Mes larmes dans un écrin verni

 

comme un morceau de vie évanouie,

 

se taisent.

 

Une mauvaise thèse,

 

mes vers à présent me délaissent.

 

Et je me sens tenue en laisse.

 

On m’enlève le bon droit

 

d’être aimer,

 

de donner

 

alors je mens.

 

Je m'endors

 

sagement.

 

Je dors

 

dans les bras de Morphée.

 

 

 



04/09/2012
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