La nudité de l'esprit.

Une gosse de tendresse aux caresses tziganes, fuyant la tristesse, ghetto, au phrasé bohémien, noyée dans sa bohème, son chagrin à fleur d’âme, son cœur à bourgeon de peau avec ses langueurs et ses sommets.

Il glissa subrepticement sa main dans son décolleté … Il avait envie de caresser ces petits bouts de seins. Un taxi s’arrêta, une autre femme lui faisant un signe de la main, ce geste qui entraîne la destinée, un after-shave traînait dans l’air … Elle ne le revit plus jamais, un bruit d’épave dans ce coin de rue, il lui semble toujours entendre ses pas cadencés d’une dérobade…