La nudité de l'esprit.

Je voudrais apprivoiser la houle de tes reins,

moi la vielle louve des fonds marins.

Écouter ton chant prussien

et me noyer dans ton flot lointain

à l’échancrure de nos destins,

moi la bohémienne sans chemin,

peut être pourrais-je trouver

entre tes mains

la douceur d’un couffin,

moi tu sais

je n’ai jamais

terminé un chemin …

Ma vie

c’est une longue tresse,

toujours un coin de blues en perce

mais aujourd’hui

plus rien ne presse …

J’ai comme la mémoire sous presse …

Mon regard a levé sa herse.