La nudité de l'esprit.

La nudité de l'esprit.

Frôlement …

 

 

 

Il ne reste plus rien, qu’un tronc mort qui dérive sur la lame du temps … Un souffle d’incertitude qui se croît  souverain et croise nos deux chemins. Quand tu déploies tes plumes joli paon … C’est pour mieux faire la roue devant d’autres demoiselles ! Devant ton plumage gourmand d’une nouvelle friandise, je laisse s’ouvrir tes ailes vers ma déconvenue. J’étale nos souvenirs comme un tapis de bien bienvenue.  Te voilà rassasié de ta nouvelle auge, tu reviens au bercail picorer au creux de ma main un pardon. Je  dépose lasse au pied de ta désinvolture, un amour érodé. Je t’aime moi non plus … Tu me caresses d’une caresse défunte, moi j’ai la fièvre immortelle d’une bague à mon doigt. Cet aimant qui m’attire vers une ancienne religion mourante … Tu m’as offert un chien, gardien des tes absences et témoin de ma douleur, pauvre animal que de poids sur ta carcasse !

 



18/04/2012
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