La nudité de l'esprit.

La nudité de l'esprit.

Lame de veines.

 

Ma bouche cherche le souffle chaud de tes lèvres, l’humidité de nos baisers. Ma main caresse d’un rêve les draps morts de nos noces. Mes doigts voudraient encore palper le tissu froissé de nos morsures amoureuses. Seule une ombre sue au loin … Et j’entends siffler le train de l’absence. Je reste sur le quai, je regarde défiler les wagons de tes sentiments mourants. La locomotive du temps sur les rails rouillés de nos corps à corps, la dernière voie ferrée et de ma voix étranglée j’implore ! L’âme au pas de l’espérance, j’aperçois un dernier convoi rentrer en gare, comme un bagage égaré j’attends …

 



13/10/2012
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