La nudité de l'esprit.

La nudité de l'esprit.

Lampe témoin.

 

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Fourberies de Scapin, le temps sans escarpin, qu’est-il devenu ce grand sage ? Un kidnapping d’âme sage, le sais-tu mon ange  … Sans grande envie d’être ici, envie d’autres vêtements, de quitter cet habitat d’automne, envie d’un cœur et de ses mains, envie de ta bouche, de tes reins, envie de vie tout simplement. Un pleur du bon dieu, il pleure sur le macadam, une pleurésie sur un trottoir, une larme dans la rosée du soir. S’aimer d’un non-lieu, blousent mes jupons  de gitane, le blues me désarme. Á fleur de peau, à fleuve de cœur, le temps passe, chaland, la vie enlace, ballant, les bras baillant, château de paille. Je voudrais que tu me donnes un peu plus de toi, un petit bout supplémentaire d’un nous. Je ne veux pas conduire seule, le cœur en page blanche, la mort des mots chariot du firmament. La mer et son enfant, l’océan et ses vagues, là je voudrais bien m’y noyer, le délire du plaisir et le désir philtre du cœur pausé, comme l’inattendu d’un rêve posé nu, délice entrebâillé sur le front de  mes prunelles. Á pas chassé, à mémoire croisée, à larmes couvées voguer au milieu d’un rêve lové. Oh oui ! Donne-moi un peu plus de ce joli poison d’amour péniche sur tes lèvres, blottie tout contre toi, un quai pour un écueil d’une couche sans loi.

 

 

 

 

 

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06/10/2014
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