La nudité de l'esprit.

La nudité de l'esprit.

Le col vert …

 

 

 

 

 

 

Le colvert (1).jpg

 

 

 

 

 

 

 

Ce n’était pas la guerre de 36, il ne faisait pas non plus 36° à l’ombre … Mais tous deux entrelacés sous la brise de nos draps entortillés, on était ces gens qui s’aiment. Mes lèvres se sont heurtées aux tiennes ont imité une bohème de pauvre riche, un arc-en-ciel notre aquarelle  à ciel ouvert, un vol d’oies sauvages pour chevalet, cheval et cheveux au vent  le chemin de ces évadés traînant à leurs pieds le mouron des oiseaux, de ces lointaines années immigrantes, la transhumance de la grue cendrée, cendrer des sanglots de Parme. L’herbe tremblante au creux de la main, frisson du bout des doigts la brume à touche-touche de l’herbe folle. Et j’osais la Joséphine, la Javanaise cinglant mes hanches, injurieuse et douce heureuse la taille  enjôleuse, une marche à quatre temps, le colimaçon de l’autant et tout en haut, colis ! Maçon ? L’ange des quatre saisons.

Et sur la chute de mes reins escarpés, une retenue d’eau de tous ces chemins, le voyou de nos vingt ans.

 

Qu’est-ce que tu voulais que je te dise au chœur de cette église ? Quand on est fatigué de n’avoir eu que des plaies, on les panse d’amour.  Et sous le deuil de ma poitrine ton cœur y glisse mutin clandestin. 

 

 

 

 

 

 

Rachel Désir

 

 

 

 



18/02/2016
10 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au site

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 16 autres membres