La nudité de l'esprit.

La nudité de l'esprit.

Le mutisme d'un poème inattendu ...

 

Viens ce soir dans notre chambrette,

 

dans notre vieux drapé,

 

refaisons le lange de nos jeunes années.

 

Réinventons nos rêves morts de galipettes.

 

Tu m’entraînes dans tes entrailles,

 

parfum de femme blanche.

 

Mon corps se drape du givre

 

de l’adolescence.

 

Mes gestes tâtonnent  le voile du désir.

 

Mon amour de rôdeur frôle la farandole du plaisir

 

comme un accent  grave qui devient aigu.

 

Sur les grappes de sueur d’une ingénue

 

mes doigts moissonnent un temps perdu.

 

Sonne à l’horloge l’heure d’un meneur de rue.

 

 

 



17/08/2012
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au site

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 18 autres membres