La nudité de l'esprit.

La nudité de l'esprit.

Le rire de ma prose …

D’un fil de lin je tissais mon quotidien.

 

D’un chapiteau de pitre je peignais mon déclin.

 

De ma nuit assoupie repue de ce noir assassin, ma muse revient.

 

Va verve reposée, du bien de ces soupirs,  revis.

 

Attriste ce mauvais lutin, fais le gémir d’oubli.

 

Évincée de ma main, ma plume s’en souvient.

 

Artiste de mon  demain, sans toi je ne serai plus rien.

 

Trahie par mon destin, j’avais rompu un lien.

 

De guinguette en oubliette, suinte au loin, une pluie chagrine de merci et de rien.

 

De ligne en chapitre, une page décline, je la tourne si bien.

 



24/03/2012
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