La nudité de l'esprit.

La nudité de l'esprit.

L’entame de l’ego.

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Ce que draine le cœur, drenne,  la grive du gui le sait … C’est toujours la première brindille d’un nid qui fait le tendre d’une couche. J’ai dans le cœur la garrigue d’un  slow où je viens me ressourcer quand l’amour veut encore s’offrir  et que ma bouche ne sait plus dire ces mots : «  Je t’aime. ». J’ai dans la paume de ma main un irrésistible hameau où mes larmes sur sa jetée viennent s’échouer. Quand mes doigts malgré les années savent s’agripper à ta pogne. Quand le geste veut se faire mais que la fatigue m’entraîne, tu le sais mon amour, aussi longue que soit la traîne de notre oui, les chaînes ne sont qu’éphémères … J’ai gardé dans la poche de mon vieux jean usé un épi de blé à la blondeur de nos premiers baisers. J’ai comme une caresse gelée entrecroisée sur mes seins, la première tété de notre amour. Quand la vieillesse de ce nous ne sera plus qu’une potiche poreuse, des pores de ma peau je t’inventerai de nouveaux ports jusqu’au dernier quai des brumes.  

 

Il y a des moments de vie où l’on a besoin que de  la simplicité des mots pour les écrire.

 

 

 

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20/10/2014
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