La nudité de l'esprit.

La nudité de l'esprit.

Les hirondeaux.

 

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Au pourpre de tes lèvres,

 

je nourris ma fièvre.

 

De ces mots qui s’enchaînent,

 

de mes maux qui m’enchaînent,

 

reliquat de bohème,

 

je n’y peux rien

 

je t’aime,

 

au creux de tes matins mains,

 

caresses à mes seins.  

 

J’ai le cœur libertaire,

 

ma peau milliardaire

 

de ton souffle dans mes reins.

 

Petit roulement de tambour,

 

le premier pas,

 

somnambule sur le live de l’amour

 

s’ouvre une immortelle,

 

petit rat.

 

Ballerine aux paupières pupilles,

 

les cils balancelle,

 

mes courbes vacillent

 

comme un chant éternel,

 

quelques charmes d’hirondelle 

 

et balbutie  ma bouche

 

et dans notre couche

 

nos draps se font crécelle.

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01/02/2014
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