La nudité de l'esprit.

La nudité de l'esprit.

Lettre endormie.

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J’entends

 

ton murmure dans le vent.

 

Chaque chuchotement de branche

 

une feuille de tomber,

 

une page tournée,

 

mes larmes dans le temps.

 

L’aurore de notre dernière rosée,

 

sur tes pommettes rosées,

 

cadeau.

 

La vie et ses fardeaux,

 

une promenade au bord de l’eau

 

sans le mouvement de tes lèvres,

 

la tiédeur de tes gestes,

 

mais moi j’en garde encore la fièvre

 

de tes petits pas sur la grève.

 

Á nos mains caressant la jetée

 

au dernier baiser

 

de ta bouche,

 

tombée,

 

requiem de ton souffle abandonné,

 

de ce regard émietté

 

n’en perdre aucun mot.

 

En mon cœur

 

s’élève

 

cette dernière heure,

 

précieuses miettes

 

que je picore inlassablement.  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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08/11/2014
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