La nudité de l'esprit.

La nudité de l'esprit.

Marseillaise de chambre.

 

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Frôler de mes lèvres

 

le froid du rivage,

 

une main sans arrimage,

 

une miette de pain

 

que j’offre en partage.

 

Des fleurs sur un chemin,

 

des petits cailloux blancs

 

ci et là troubadour,

 

une assiette creuse

 

où se pleure le jour.

 

La nuit sculpte sans fin

 

le  banc de bois blanc

 

où assise

 

je ne suis qu’une.

 

Sous le bandeau du ciel

 

amant de la lune,

 

ma couche se creuse,

 

râle de mes seins blancs

 

que ta main ne caresse plus, 

 

ce silence de peau  m’enfièvre.

 

Embrun de blues,

 

marionnette aux poussiéreuses ficelles,

 

quelques mots sur un calepin,

 

coupe-faim,

 

ma bohème me donne le mal de la rue.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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17/10/2014
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