La nudité de l'esprit.

Demain il fera jour, les paupières alourdies des bruits de la nuit, les yeux éteints  du petit bal du samedi soir où guinchait le rêveur … Les volets s’ouvriront, il n’est jamais trop tard pour un trot de dentelle blanche, les jupons au galop de la veille, semi-somnolents, dépouille d’une nuit blanche. Quatre bouts de fil, et un drap empereur tisse l’avis de recherche d’un couple de jeunes mariés, une métaphore … L’écho des violons d’un homme et une femme sans les enfants abord, une frise sur un vieux mur défile, voyage dans le temps … Sur le clavier d’une hanche s’accordent une aube touche blanche, et des fautes de frappe touches noires.