La nudité de l'esprit.

La nudité de l'esprit.

Soleil nacré.

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Immortelle saison, les feuilles mortes pianotent, taquines  ambrent  les chemins de leurs larmes asséchées où l’été  somnole, valse vénitienne de fleurs embaumées. Et la femme louve aux seins lourds  dissimule  le glaive hivernal dans son fourreau de verre. Septembre s’est étalé, sous les râles de mai le printemps s’en est allé. Les yeux de la belle énamourés d’un bleu chandelle, s’habillent de la nacre de ce ciel où laiteux les nuages s’amoncellent  et s’effondrent brume opaline  sur ses courbes chambrée de la robe automnale. Les champs de blés capturés, prisme de ses cheveux blonds où les lunes rousses ont teinté de brun le givre des saisons. Léger papillon rêveur, le temps  henné parsème sa peau de la rosée perlée, rosacée somnambule, où la rose trémière se donne à aimer la lumière filtrée  d’une danse jouvencelle inachevée.  Et  déesse l’horizon blanc s’est cambré.  

 

 

 

 

 

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02/12/2014
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