La nudité de l'esprit.

La nudité de l'esprit.

Tant que mes maux parleront …

 

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Il faut d’abord être concret sur terre avant d’exister et d’aboutir dans le virtuel.

Géant Internet, chouette je viens de me créer  un blog ! Je vais être geyser, à moi le magma de la terre !  Oui mais Google reste impotent … Indolentes  mes balises méta, des vamps sans refrain, les mots clef sont des gredins ! Alors voilà je découvre Facebook, ma couche-culotte collée encore aux fesses, tout droit sortie de ma paillasse de bohème … Je crois me broder  des  draps de satin mais des liens sont parfois drain ! You tube pardi c’est bien un tube … Oui mais avec une fermeture éclaire, petit vaurien va ! Seulement huit minutes par vidéo, débrouille-toi comme tu veux avec ton temps imparti où de ta bourse délie les liens. Ben oui il y a bien les concours, un con court … Hum bref ! J’ai pourtant versé la taille et la gabelle, tailler les haies les plus arbitraires, moi la petite abeille à la taille de guêpe. Ne me reste plus que la houle au cœur comme un chant barbare. Á quelques camarades tu tends la main serre bien leurs doigts la vie est parfois fusain. Galériens de grand mât,  voiles au vent d’un  trois-mâts, les artistes sont les pages d’un destin où l’on tire à la courte paille leurs victuailles, caviar ou pain rassis. Quand j’écrirais mes mémoires, chagrins tassés dans un tiroir, un goût de liberté au fond de l’armoire de quelques chapitres  comme un miroir  qui prend de l’âge … La plume à la main, typex au fond des yeux  pour effacer les fautes d’orthographe de mes chemins, les feuilles mortes ballerine, les petits cailloux baladin, mon encre versée dans les fonds marins, ancre d’un matelot, d’un vieux loup de mers ne bravant plus les flots, au loin rêvasse encore la rose, au fond d’une cale deux ou trois larmes … Quelque part des rimes jouvencelles riment toujours avec un je t’aime. En un poème trop déshabillé, un adieu, des vers qui clament une bohème, aveux en filigrane, un parfum de jasmin où nidifie en rêve des lèvres trop sages. On froisse encore un peu de soi, des parchemins en négligé de soie. Et puis il y a la détresse assise comme une petite vieille courbaturée au fond d’un jardin …    

 

 

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08/04/2014
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