La nudité de l'esprit.

La nudité de l'esprit.

Tourbillon d'automne.

 

 

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Remember yesterday.

 

Vous étiez belle Madame sur nos sentiers rôdeurs,

d'un frisson de bonheur,

nous nous inventions l'été et toutes ses couleurs.

fugitive bohème l'escale d'un je t'aime s'évadant de ses ultimes douleurs.

Vous étiez belle ma vie ajustée d'un jupon d'un printemps pressé,

nous dansions,

chignon en l'air.

Main dans la main ma mie,

nous rêvions à demi.

Tout la-haut dans les cieux

il y a vos sans-abris,

Madame la Vie,

les yeux de ma mère,

le monologue de la mer,

une canne et ce pauvre vieux...

Le temps modeste vagabond, en ces lieux, ses gestes à l'abandon,

certificat des quatre saisons.

Aux larmes du nanti sous ses paupières recroquevillées,

déni,

deux anges sous silence.

Á la valse de la dame blanche

vous m'êtes cette infidèle ma mie.

 

Mais Vivaldi en rit.

 

Il avait le sourire du mort, en ce matin vestige du chômeur. Deux trois sanglots de poivrot dans cette aube frileuse... Un chien de charognard sonnait le trépas. Un tremblement d'horizon, portes ouvertes aux sans vie... V'là le montagnard esseulé !

 

 

Passe l'automne, quatre saisons et Vivaldi s’enfuit.

 

 

 

Petit mot de Rara :

 

Ma vie ma mie, vieillir pour ne pas s'endormir. Être artiste c'est imaginer l'inimaginable. Je vais encore me coucher à des heures sans camomille...

 

Se recroquevillent les feuilles mortes et Vivaldi s'en fout.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Rachelhttps://static.blog4ever.com/2006/01/94307/--go--ter.gifDésir



06/10/2017
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