La nudité de l'esprit.

La nudité de l'esprit.

Un jardin …

 

 

Je voudrais être l’innocence d’une fleur

 

comme une rose sincère

 

effeuiller mes pétales de misère.

 

D’une corolle étiolée

 

laisser s’écouler ma peine.

 

Dans son berceau printanier

 

oeuvre jouvencelle,

 

aquarelle, pastel du temps

 

se mourrait ma tristesse,

 

un court instant.

 

Un filet de fièvre

 

au bord des lèvres,

 

des perles de rosée

 

embaument mon automne

 

inodore.

 

L’aurore des pleurs

 

pourlèche mon corps,

 

un lynchage indolore.

 

Herse de ma jeunesse

 

colore mes yeux

 

de tendresse et d’allégresse,

 

un voyage merveilleux.

 

Qu’éclose mon cœur

 

en ton sein majestueux.

 

 



30/10/2012
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