La nudité de l'esprit.

La nudité de l'esprit.

Une gerbe de vers ...

 

 

 

Me voilà bien desservie à mentir ainsi …

 

Maman me croyant presque guérie …

 

Veut revenir dans mon logis

 

alors elle s’égratigne …

 

Ses jambes comme son âme

 

souffrent et saignent au creux de mon mensonge …

 

Moi je me sens

 

comme un chien errant,

 

si peu de vie,

 

ma petite vie,

 

chienne de vie !

  

 Elle me fait songer à ces petits chiens de courtoisie,

 

de palace,

 

qui tiennent si peu de place …

  

Qui tiennent dans la paume de ma main.

 

 Mon bras ce malappris

 

me fait geindre, chaque matin.

 

Maman c’est un jour de soleil,

 

un jour de pluie,

 

mon bras,

 

drame de nuit

 

larmes de draps,

 

se réveille

 

parfois

 

sans main.

 

Pluie de jour,

 

pelle de mes pleurs,

 

pleure ma mère,

 

je te veux

 

plus que ma propre vie,

 

c’est mon vœu,

 

mon verbe le plus onéreux !

 

Mon bras bien plus malicieux

 

que moi

 

veut m’entraîner 

 

vers papa,

 

vers sa main,

 

vers la douceur de ses bras …

 

Mais accroche toi

 

encore un bon moment.

 

Pour toi je serai là !

 

 

 

 

 

 



13/12/2012
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au site

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 18 autres membres