La nudité de l'esprit.

La nudité de l'esprit.

Vagabonds.

 

 

 

 

 

Couchés dans la luzerne entre les herbes folles, mes courbes comme un amant qui dort, Venus creusée des langues des années. La moisson de nos blés d’or, les vagues des saisons à fleur de peau, le vague à l’âme des sentiments, enlacés tous deux contre notre terre de corps, enfouis à l’unisson au creux du grand frisson, croyons à la rose des sables. Sablier du sang de deux agneaux, l’alliance du chasseur et du gibier, le temps un peu comme un grand professeur traçant notre route à travers les embûches, un sacripant de pile ou face, les jours revolver, nous errons, gosses timides, lamantins de nombreux matins. Dans nos nuits de noces d’enfants de cœur, imberbes sous les pleurs d’un long layon, se désagrège l’immensité céruléenne, l’adoption de nos âmes en fenaison de l’age tendre.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



18/01/2013
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