Carte postale le temps s'envole et se pose.
Un dernier jet, et laisser fleurir la gerbe. Parce que la lumière lui fait mal aux yeux il part sans se retourner. Aux quatre vents d’une vie flamber musette, c’est peut-être Noël… J’entends encore ses pas… Chaland de ses cheveux au vent, roulent les galets aux pleurs de la rivière, un pont s’est courbé, s’enrôlent les peupliers pour l’amour d’un marin échoué. Et la houle et la rive, lycéennes enjôleuses écharpe à son cou… Roulis une larme caracole capricieuse orpheline
Quand flâne la brume,
rêve passager,
quand passe bohème
le revers de tes lèvres.
Berceuse vénitienne
les caresses s'entremêlent
chapardeuses de silence.
Le temps est un passant ; il nous confie les éphémérides et souffle l'autan impétueux aux lacets de la vie.
Il faut parfois mettre au propre tous nos brouillons de vie.
Retracer dans le ciel nos petits rêves.