Qu'il a dit le poète... Vivre de ses rêves est la plus belle entité.
Quand l'âme est belle le cœur est de porcelaine.
Écrire du bout des doigts, aimer d'un rebord de lèvre, le souffle bohémien... Ma bohème, le soleil en bandoulière, aurore boréale sous ma paupière la prunelle d'une femme louve... Le souffleur de rêves m'enveloppe femme-enfant au vélin froissé. Un vol d'oies sauvages, la vie s'efface... À la craie blanche d'un vieux tableau noir s'égaie la larme du poète, bégaient quelques silences, balancier le papier buvard d'une écolière. Je te revois ma lycéenne lissant le banc des mômes de la rue. Le veneur de lune meneur de plume. La tristesse de la petite marchande d'allumettes brodeuse de trottoir. Des petits bruits de cœur, mendiants sur le parvis. Papier Carbonne les feuilles mortes, mes amours mortes farandole d'une magicienne d'Oz. Si j'ose encore la rose... La peindre pour fleurir les jours moroses. Quai des brumes le sifflet lointain de l'Orient Express, ta main dans mes cheveux, la caresse d'un matin... Petit vaurien mon cœur reste ce bohémien coursier d'amour d'un long métrage. Le dernier galop mes mots rétro, effeuiller la page blanche, érotica la promesse des mots bleus. Des grains de beauté tâches brunes sur mes hanches...
Ma prose libertine autant m’emporte le vent,
mes rimes d’autant vol au vent d’autan,
d’apprise de cœur,
bohème au vent coureur mes vers malappris professés par erreur.
Je ne suis qu'une fumeuse de gauloises,
mon fusain sur l'ardoise.
J'écris à ma façon, l'individualisme de mon cœur.
Ruisselle violoncelle,
romance caressée
t’attend la jouvencelle,
sa tristesse détroussée.
Le temps et ses caresses, nous frôlent ses murmures et un embrun de vie berce
nos nuits, ciel de lit,
lumière noctambule le cœur dentelle d’horizon.
Un voile de paix, du bout des doigts caresser la vie,
nos souffles en communion.
Se meurt un peu de nous à chaque pas de vie...
Le temps est un rêveur à l'affiche du grand vent.
L'amour est un bohémien, vagabond blanc du temps.
Tendre bohémienne la vie est une valseuse maîtresse d’une symphonie à quatre temps.
Oser Joséphine,
j’ose et fine.
Osez,
osez-moi,
d'un doigt,
un grimoire,
page blanche,
tourne ma mémoire,
d'une main un au revoir,
oiseau sur la branche,
pleurs de rosée
ma prose s'endimanche
fièvre d'encrier,
mes vers à la criée.
Ma bohème voyage,
un vol d'oies sauvages,
ganteline d'âge.