A ...
Je guinchais sous un ciel étoilé.
Mille étoiles vinrent m’accompagner…
Sous cette voûte douteuse je me suis laissée ensorceler !
J’ai le mal du poète … Le vent souffle au dehors, je me sens damnée ! Ma verve poétique usée par les années, par les flagellations de l’innocence de ce temps anodin mais assassin. . Le massacre de mes vers expatriés vers des frontières mutilées, je n’éprouve plus beaucoup de plaisir à rimer. De mes poèmes vagabonds je perds pieds, je titube et ma poésie chancelle. Cette frêle demoiselle ne peut ouvrir ses ailes dans un espace clos. Telle est la close de mes mots, coureur de jupons, affoler la dentelle d’une soubrette n’attise plus ma prose souffreteuse.
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