La nudité de l'esprit.

La nudité de l'esprit.

A cappella.

 

La caresse d’un ange

 

comme un chagrin intense,

 

trace d’un lendemain

 

où je t’offre en silence,

 

assise sur un banc,

 

les mots de l’absence.

 

Certitude  et angoisse,

 

le cœur en rattrapage,

 

des vagues bercent en silence

 

l’entaille d’une trêve,

 

ronde éternelle,

 

enrubannée

 

de mes aveux échoués,

 

de mes rêves apeurés

 

où le verbe aimer se dissèque

 

en paroles asséchées

 

d’un puits sans fond.

 

Mon front

 

caressé d’une mèche d'archange,

 

imberbe voyageur, 

 

ombilic

 

sur des cris de liberté

 

et d’un puis

 

sur tes ailes

 

de minuit,

 

baiser de lèvres voilées

 

d’un jardin,

 

je m’envole

 

sur un nuage blanc.

 

Pastourelle

 

sous le frêle chant d’un été,

 

il est l’heure,

 

larme infidèle,

 

louve à perpétuité

 

de nous quitter

 

et mon affection enrhumée

 

éternue sous le voile d’un regret.

 

 



24/02/2013
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