La nudité de l'esprit.

La nudité de l'esprit.

Chabadabada …

 

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La vie est une édition à compte d'auteur. Sous la brume du cœur des mots sont habillés de l'ivresse du bonheur, l'humus  du temps. La chanson des printemps, laisse tes mains sur mes hanches, infini langage, mon tendre amour. C’est par inadvertance que tes doigts ont glissé  sur la rose disparue de ma puberté. L’hiver me lacère mon ange  et le geste et le verbe se dérobent, cette danse inachevée où les révérences de l’été sont les courbettes de l’automne. La migraine du temps asthénie du ciel bleu où mes lèvres aphasie t’ont livré leur dernier secret. Le parfum des fleurs, la robe du miel  ambrent le solfège de mes courbes orphelines, je ne puis qu’aimer en sourdine le bruit de tes doigts pianotant sur ma peau. Ces gestes qui amènent à l’oubli de l’éphémère. S’engouffre l’impatience dans la couche nuptiale, l’obédience de tes mains sur mes hanches sages écolière de la vie. Le mal d’amour vient se nicher oiselet sur la paille. Les hirondeaux sous le toit d’un faubourg  se sont enivrés de la fièvre des beaux jours. Laisse glisser tes mains sur mes hanches pour y cueillir l’hirondelle d’un faubourg, oiselle sur la branche. Se fond le givre de l’hiver  quand tes doigts pianotent sur mes courbes  amantes de nos vieux jours, chabadabada abri d’un cœur qui bat sous mes ailes tombantes.     

 

 

 

 

 

 

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19/11/2014
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