Chemin faisant …
Chemin vagabond, au pas bohémien, pas de montre à mon poignet pour mesurer le temps. Non pas besoin de montre à mon poignet pour illustrer le temps, tes battements de cœur s’écoulant en heures de bonheur me suffisent, mon amie. Viendra le temps où mes pleurs, fines pluies, averse de l’infini, barioleront mon horizon mais en cet instant je n’y songe point, notre soleil est de plomb. S’affairer dans les tâches amicales de la vie, ferrets sans lumière, besogne coutumière entraînant l’apathie, volets ferrés, pouvoir aux sentiments en élève saisonnier, l’aphasie de l’amitié se fait entendre temps muet. Quand s’éveille juin, le temps de sa main infirmière me panse de la fièvre des saisons où ma vie de novembre n’était qu’une novice au rendez-vous de cendre. J’ai besoin d’une montre à mon poignet pour combattre l’aphasie de mes maux du temps. Mets une montre à mon poignet, mon amie, pour soigner mes blessures de saison et laisser glisser l’apathie de la vie, chemins traînant nous jalousant.
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