De port en pleur.
Me reste un morceau d’été, encordée dans tes bras, mes paupières couveuse de bleu. Nous reste un coin bleuté d’un toi et moi. Une passerelle où fugue le temps, se noyer quelques instants, à cœur fébrile, à mains donneuses. Je veux rester ivre sur ce quai où mouille le dernier bateau, accoucher de mon dernier nu comme si c’était la première fois, ton pas tremblotant comme les premiers pas d’un enfant. S’anime sans pudeur l’agonie d’une femme en fleur quand tes yeux nous pleurent.
Retour aux articles de la catégorie Le souffle du temps ... -
⨯
Inscrivez-vous au site
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 25 autres membres