Des mots en apnées.
Les souvenirs sont des lèvres qui parlent sans bruit du temps qui s’entremêle, de l’absence qui se dessine en image infidèle, du vent de l’oubli qui déferle entre quatre saisons. De la magie d’un cœur qui s’offre, qui souffre parfois et qui s’ouvre comme une immortelle en corolle d’amour, soufre de sentiments. En une prière universelle, les versets de l’âme défilent dans la mémoire. Et des rires absentés de nos bouches séparées, je m’en souviens encore et suinte à demi étouffé, rosée affamée, le chant des larmes de la veuve éplorée.
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