Désarmez-moi mes désamours !
Désaimez-moi mes amours. Aimez-moi mes amours mortes. Une longue chanson monotomne, une larme et mes cheveux longs, une moisson sous la mousson à touche-touche des étoiles... Partenaire libertin, il y eut ce parfum avoir d'un éphémère à l'inestimable flacon d'un ailleurs où l'éphéméride se noie dans l'apnée des quatre saisons. Des reflets de cœur aux embruns bohémiens de ce premier chemin serviteur d'un lieu-dit. À la main jouvencelle du premier compagnon, l'ambre du soleil sur un rebord de lèvre s'élève la femme bohème ancestrale. Tant l'infidèle effluve aux regrets d'un hier se meurt persienne des jours anciens. L'ivresse d'un jouvenceau au jour nouveau berceuse incertaine de la demoiselle aux mille émois. L'engelure s'enfuyant sous la mitaine estivale de la rose éclose, clandestine de prairie une enivrante amphore des jours interdits. À la main libertine passent les matines, sueurs inédites d'Aphrodite voguent les draps des quatre vents. D'un temps à quatre temps, mendiante du dernier serment, la ronde des amants fugue des sarments, à l'ombre d'une vigne la femme-enfant et ce camp bohémien à la blondeur des champs de blés, flirt tranquille la vie se maquille. Valse fugitive, désaimez-moi mes amours mortes... Aimez-moi mes amours, slow clandestin automate de mes vieux jours.
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