La nudité de l'esprit.

La nudité de l'esprit.

Épigraphe.

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Que le parfum des fleurs n’exalte qu’un ultime refrain. Qu’en mon âme défunte, ne se reflète qu’un unique visage. Lambeaux sur le dos, une image lancinante la palombière où nos ailes se sont recourbées à tout jamais. Qui étions-nous pour nous pourfendre l’âme de la sorte ?  Entre louange d’amour et cisaille de roses, mon cœur ne saurait vivre le langage des immortelles, voile à demi sourd. Feindre l’éloge, les ailes du goéland  nature à demi morte sur la toile du peintre s’évapore comme un angle fuyant l’ambre de ton regard. Qu’une plume détresse tresse soyeux plumage d’une hirondelle de passage, les oiseaux  se cachent pour mourir, intime nid. Combien de pages du ciel devrais-je tourner comme une ritournelle de l’oubli, quelques brindilles et un peu de mousse me suffissent peut être afin que d’un duvet vierge renaisse l’envie, que le pourpre de deux lèvres redevienne satin de minuit. 

 

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02/04/2014
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