Espalier.
Si tu savais... Mon ange. Bohémienne du grand large quand la grand-voile déplie ses amarres. Tous ces rivages d'amant à la corde, la prunelle océane quand tombent nos bagages, quand s'adonne septembre aux promesses de novembre, pastel d'innocence. Á la larme abandonnée sur le front du marin, la tombée de nos mains à leur souffle bohémien. Et nos draps s'entremêlent du jasmin au prussien. Si tu savais mon ange écrire nos pages blanches au filigrane d'un couvent, fusain de nos dimanches nos robes seraient blanches. Du nigaud de quartier à la fouille de nos fièvres ton orgueil était mien à la foulée du destin. Un vol d'oies sauvages, nos rêves en partance volupté de tes hanches. Si tu savais mon ange réentendre l'oiseau sur la branche, l’écho de la pervenche serait le duvet de mon enfance.
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