Je vous l'avais déjà dit que j'étais unique …
Il est cinq heures du mat et ma tique se promène sur ma couche, me chatouille jusqu'à l'éveil, c'est mathématique ! Encore un jeu de mots, je sombre à nouveau dans les flots de la langue française. Je hisse bien haut mon drapeau. Dans ma tasse un café frissonne, les effluves de son somptueux arabica réveille mon odorat et le pif dressé comme celui de Cyrano. Je vais bientôt clamer mes vers. Devenir bourgeoise et gloussera ma gloire éphémère ! Je n'ai que pour toute couette la chaleur de mes mots. J'ai laissé hier au soir une couverture sur le plancher de ma chambre … Cet aléatoire morceau de carton qui fait de quelques pages un livre. Un passeport vers l'égoïsme, mon égo se sent triste, flagellé par les lanières invisibles d'une reliure. D'ores et déjà je suis prisonnière d'une verve fiévreuse, des phrases souffreteuse gesticulent dans mes veines de porcelaine. Mes textes libertins dessinent mes pensées fébriles, d'un mirage je m'habille. Je pourrais vivre en guenilles, vêtue de simples rimes.
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