L'aube communiante d'un chemin.
La solitude est ce qu’est le sable mouvant à la terre, une main, un doigt, un ongle de vie.
Ne fut que quelques rimes langées par le temps. Ne fut qu’un court instant collier d’améthystes dans le bleu de mes yeux. Ne fut que simple chapelet de quelques perles d’innocence au creux de ton cœur. Repose-toi petite fille, la terre s'étonne et ton cœur frissonne. Petite graine deviendra pomme, la balle de l'enfance à la main.
Assise sur un banc d’école, l’écolière du dimanche a usé le fond de son jupon à chercher en vain entre les planches des matins, quelques gouttes de rosée. Ne fut que bouton de rose l’amour inachevé, quelques pétales folâtrant au grès du vent. La toile de jute de l’aumône quémandant sur les reflets du temps la soie des printemps où le crépuscule rougeoie, où l ‘ambre des larmes se fourvoie, chamaille d’un instant.
Un tiroir de chevet grince au fond de ma mémoire, chandelle d’un pas chassé. De sa main, grime le temps, la veuve et l’orpheline. Une lettre vélin de cicatrice, petits papiers d’une poupée de porcelaine, berce la laine ma bergère, rouet au cœur, fusain chambré, chambrée aux murs porteurs, sabrer le sable et le ciment.
Jurga Sculpteur
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