La nudité de l'esprit.

La nudité de l'esprit.

La bohème … Ma bohème !

 

 

 

 

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Ô ! Tu me pilles, mon amour … Mes paupières de givre cour vêtue, s’égrènent mes lèvres de collégienne. Me restent les gestes d’un faubourg de ma faiblesse au petit jour. Dis-moi pourquoi le temps défile si vite ! Ma prunelle caisse enregistreuse des petites conneries d’une vie. Petite Marianne je me sens perdue. De soixante-neuf dévêtue. Une antisèche dans ma poche, quelques mots d’amour, à force d’avoir trop appris par cœur le verbe aimer, je ne sais plus le réciter. Se désagrègent mes chevaux de bois, homélie. Ophélie jolie mélodie, sur un pupitre assoupi tes notes reflet de silence. Ô ! Relis-moi jolie môme, ce petit quatrain perdu au fond d’un chemin. Ma main éperdue aux quatre vents, chatouille un bruissement d’elle, des caresses démodées d’un corsage bohémien. La tendresse petite fringale à l’orée du cœur. J’ai gardé ton brouillon tout au fond de mon cartable, reviens-moi ma bohème, ne serait-ce qu’une larme au gré du vent, ne serait-ce qu’un vol au vent, un déshabillé de décembre quelques cendres dans l’âtre.

 

 

 

 

 

 

 

 

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10/10/2015
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