La nudité de l'esprit.

La nudité de l'esprit.

La prévenue.

 

 

 

Et dans l’abysse profond de sa conscience, elle s’enfonce, le visage pâle, les yeux autistes, le regard épileptique … Les  mains avides, le corps, barbelé de silence, anorexie au visage de porcelaine, au son du tambour de sa vie, sans lutte, forçat d’amour et de liberté, elle acquiesce et respire.  Mélopée noctambule berce tous ses rêves gris. Langée d’un clair de lune, elle songe  lymphatique nymphe, se grise  d’absinthe en souvenir, s’enlise cheveux au vent … Et accuse, sans témoin ni offense, l’inaccessible jury de sa mémoire, précipice d’innocence.

 



06/02/2013
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