Le dernier port...
Le long de la lisière elle file sa laine, la vieille. Ses doigts recroquevillés croque-mort de temps, glisse la soie des Années 30, un tango argentin au vent rieur. Solstice du prieur un refrain sur les hanches... La lèvre vermeille, tirer le vin des quatre saisons, écharpe d'un silence l'échappée d'une prunelle. Veille une romance à la longue jambe d'une valse, au passé dénudé s'épanche un grain de beauté réfugié de sa jeunesse.
RachelDésir
Retour aux articles de la catégorie Au plus doux... -
⨯
Inscrivez-vous au site
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 37 autres membres