Les ailes du temps ...
Á chacun ses rêves, sa façon de penser même si ce n’est pas la meilleure elle est à soi et non de soie tissée dans d’autres draps.
Si le temps était un brouillon, j'effacerais les lignes de ma main, je les récrirais en filigrane.
L'aube se meurt corsage dégrafé. Comme l'eau s'évapore la nuit enrobe, corset.
Le souvenir est un interminable oubli, un bruit sans fin, un insatiable claquement de mémoire.
Laissez venir la clef du temps, cinéphile, la bobine défile battements de cils ... Le passé s'effile.
Feuilles d'automnes parsèment l'ivresse du printemps. Dansez jouvencelles, robe au vent. La rose frivole demoiselle et le vent d'autan rassemble le temps, château de porcelaine.
Rose trémière, les heures crémières font d'un berceau, les songes d'un agnelet. D'un morceau de drap s'enveloppe la bergère, signet, filet de pas, la clef des champs.
Une plume de lin courtise ma main. De ce petit rien une chandelle en est témoin. Dansez mes elfes ! Mes rêves sont si loin … Ne fut qu’éphémère la valse des voyelles sur une page vierge.
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