Lolita.
Lolita ? Tu trembles … Un rimmel escamote tes pleurs, acrobates sans rancœur tes cils surfent sur la douleur … Tes paupières témoins noctambules sanglotent, une chandelle s’éteint sous les vapeurs d’un café noir, harmonium des jours aigris. Un rêve blanc harcèle ta prunelle mais l’azur de tes yeux exulte encore … Caramel acidulé, les cernes de l’adieu ambrent ta peau et se cambrent couvent. Mais ton cœur est un luffa, couveuse d’une charmille enfleurie. Au creux de tes doigts, chiale mandoline d’arpèges de pluie ton sein abandonné à la caresse du chien. Lolita regarde ta main, elle transpire enfant de demain, la femme enfleurée. Lolita … Tu pleures ! Tu sais Lolita … Le temps draine la vie de ses soupirs engloutis.
Je sais … J’écris un peu ringard, ma plume au fond d’une gare.
Mais mon cœur se repose, d’une main ingénue efface l’ardoise.
Les sanglots du temps n’ont pour tout abri qu’un horizon froid.
Les sangles de la mélancolie ne sont que travesties des mille et une nuit.
Je m’en vais faire une balade au clerc de jour notaire, sans son clair de lune ma muse s’est assoupie.
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