Louve de mer.
Mensonge nombril du monde où des étoiles bien prétentieuses brillent mais les astres s’éteignent toujours à l’aurore lorsqu’elle embrase le crépuscule. Les bouches vermeilles deviennent lèvres bernes.
Il y des jours où on se sent vieille godasse même pas parfum d’ambiance. Alors autant utiliser la simplicité des mots pour chasser les maux. Quelques vers et de ma bohème je vous en fait un poème. Allumer un cierge, une lampe Berger qui serait ma bergère. Me vautrer dans l’herbe folle et m’enivrer d’ivraie, puis balancer ma minerve, essieu, elle m’énerve ! Je suis si peu précise, imprécise, oh pardon le terme précis le voici confuse ! Dépressive comme ils le disent eux et blablabla et blablabla mais il est vrai je ressemble tant à papa. Je n’ai jamais traîné ma misère dans un bar mais aujourd’hui j’ai du mal à tenir la barre. Être dans la mer, un grand blanc dans le grand bleu, se sentir galère sans mettre le pied à terre. Un petit blanc ailé dans le blanc des yeux, le regard vers les cieux, essuyer mes larmes, bon dieu ! Changer d’étage, le cœur en ermitage.
Dans ma main, mon chemin, un tout petit rien, un chemin de terre mais mon chemin quant même. Et je sèmerai au loin dans la poussière de mes rimes, mes cailloux de parchemin, ils m’emmèneront, guide de mes genoux écorchés, empereurs de mes saisons.
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