Miroir des moissons.
Je mettrai du bleu sur tes haillons,
des couleurs à toutes tes saisons,
joueront nos violons,
draperie d’horizon.
Des roses
renaîtront en bouton vagabond
dans nos yeux.
Nous vivions comme des dieux
mais même les cieux font naufrage,
orage d ‘ange.
Autant demain qu’aujourd’hui
je t’aimerai sous un parapluie.
Les pluies de notre vie
ont rempli notre puits.
J’ai froid ...
Et tu le sais bien …
Alors tiens-moi encore un peu la main
sous l’auvent de notre toit.
Sous le haut vent
marquise de notre chemin,
souviens-toi de l’agneau et de la blonde.
Sous l’écho des monts blancs du temps
nos persiennes seront closes
aux peines furibondes.
Et laisse tourner les étoiles,
charmille d’une venelle,
fleurettes des prés m’ont conquise.
Femme indécise à la croisée des délices,
ont dansé cerises
au bord de ma prunelle,
quatre notes et un voile.
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