Nativité.
Aucun recoin dans les lignes de ta main, fillette, juste un guide bohémien garde-fou de tes seins. Un vol de tournepierres guet de ton chemin, se mirent tes mirettes, valse la vie, valse sa mire. Tu marches au jour nu, aquarelle d’une rue, tes cheveux au vent ombrelle bohémienne. La prunelle va-nu-pieds, sous tes paupières d’effrontée un long cortège dévêtu. Sous tes paupières dévêtues un noyé, de ta prunelle vagabonde flotte la larme voyageuse. Roulez galets, rivières et misères et valsent les fleurs du mal … Sous ta prunelle noyée la larme nue nature morte du temps dévêtu. Une louve triste aux seins lourds s’endort sur l’asphalte et renaît de ses cendres la femme-enfant, Phénix d’un coin de cœur dépouillé.
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