Papier brouillon ...
Oublie l’ennuie de ton je … Et tu connaîtras le bonheur d’un nous !
On n’a pas le droit d’obliger autrui à se plier à notre je.
On ne peut mélanger les bruits de vie au sommeil du destin.
Il y a de la musique dans la rue des maux mais le monde demeure un sourd-muet, ne se soucie guère du froissement d’ailes d’une hirondelle. Somnolence au faubourg d’une paupière, pauvre gosse sans bagage. Le temps berceuse d’arpèges de mots, chansons d’hier et d’aujourd’hui pleurent, agrègent pauvres mômes aux petits bagages perdus.
Lettre camarade.
Je t’écris cette lettre non pas comme je parle mais comme j’écris. Je ne veux te parler, je ne peux que t’écrire. Toutes tes nuits sur le net à quémander quelques miettes d’amitié, pesette de sentiments et au petit matin boursouflé, essoufflée tu t’endors sans même songer à ton amie. Ce premier mai, brin de muguet offert à tes amis Facebookiens, qui ne bougent point un bout de petit doigt pour toi. Et moi pauvre reliquat blet, tintant de mes cinq doigts, pas une once de clochette. Je te demande trop et pas assez tu me donnes. De pas assez à trop, nos sentiments se sont clos. Une relation épistolaire à deux, merci. Mais pas de malaise, ta prunelle à demi vie … Pas de mépris mais plus d’esprit bon enfant. Tu m’as perdue au milieu de mes petits maux blancs, neige éternelle de ma mémoire, moi la môme aux petits bagages. Mon amie, garder chacune sa vie, ma vie ma mie de pain, la vie mie à contre courant …
Révérences …
Mercy !
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