La nudité de l'esprit.

La nudité de l'esprit.

Pauvre animal.

Pauvre animal quand rôdent les vautours de la vie… Quand brodent la vague les larmes du lieu-dit. 

La rédac.
Introduction :
-"Qu'est-ce que tu fais dans la vie ?"

-"Mon cœur !"
Le brainstorming...
-"Chérie ?"
-"Je ne sais plus quoi te faire à bouffer à midi."
Conclusion :
ô mamie !

 

 

 

 

 

Aimer est nécessaire, le cœur est un nécessaire à amour.
La prunelle en est sa messagère.
Les larmes sont confidentielles mais pas essentielles. 

 

 

Les réseaux sociaux  martyrisent les sentiments. 

 

Un écho,
un mouchoir sur un banc,
écharpe au vent,
tant parle le temps des vieux amants. 

À temps perdu tu me fais jouir, carte postale. 

 

 

 

Extrait de mon calepin à l'envers.

 

 

Il était une fois… Avec il était une fois on peut tout écrire. Jamais de point final, toujours trois points de suspension pour laisser en suspens : un sourire, une larme, l'écho d'un temps. Alors il était une fois la vie… Une marguerite, une marelle, une môme ou un gamin, une poubelle, un trottoir et une catin… Le riche et l'orphelin, la belle et le clochard. Il était une fois quelqu'un… Il était une fois moi ni femme de rue, ni richissime. Il était une fois la vie : une feuille de vigne. Il était une fois une dame puis à la tombée des feuilles mortes, sa canne.

 

 

 

Rachel Désir

 



13/08/2018
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