Prose saturée !
Une goutte de sang dans des draps blancs et un corps qui déraisonne. Des sens qui fondent comme une absence qui s’abandonne. Des rires que l’on délaisse et qui frissonnent. Une permission, une rémission, quelques instants au parfum de pleurs noctambules, mes pensées gémissent à l’unisson. Ce long frisson qui hurle puis blêmit comme un nourrisson. Une couche pâle où des cris saignent puis brûlent comme une offrande, un grand pardon … Les quatre saisons sans leurs violons, l’archet qui grince dans son étui, un archer se meurt sans compassion. Une camisole sans horizon, forcenée de jours sans opposition, les bras tendus vers Lucifer et mon âme qui gravite entre ciel et terre. Ces gouttes de sel qui perlent comme un son amer, partition d’une soumission. Notes somnambules et douleur sauvage s’accordent et se déshabillent comme une écharde au creux de mes reins. Cet anthracite qui s’acharne comme un esclave qui reste sage. Une confession au plus grand des sages comme un mensonge qui veut vivre malgré et encore !
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