Sage comme une image.
Quand souffle le vent des glaneurs de lune, les enfants de la plume ont dans le cœur une horloge à remonter le temps. Ils détiennent dans leurs mains le pardon, fleur de lotus des anges endormis, interlignes de leurs rimes. Leurs cheveux longs sont les racines du temps, la poésie l’azure la genèse, taches d’encre dans les yeux, l’espérance et l’azur abandonné en alternance.
Gouttes de rosée s’égouttent des instants, l’enfant perle, s’écoulent ses vers, larmes des cieux, givre de rêve sur les paupières, ballet de verre l’obédience papillonne entre ses cils, battements de souffle, et il s’endort sur un reflet de cœur, l’âme éveillée sur une page blanche.
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