Saison de Platon.
Je laisse glisser le temps soubrette de l’hiver, plaine de vie, veuve de printemps pleine d’envie. Je me croyais chef-d’œuvre … Me voici femme-enfant en fuite. Je m’imaginais aquarelle … Je ne suis qu’un pastel à la prunelle d’un fusain rebelle. Ne serait-ce qu’un râle de marée ? Ta main dans mes cheveux … Je puisse à la fontaine de mes yeux le bleu sanglotant au loin, et là le salin gisant sur le sable fin, un banc blanc pour assise, le bruissement d’ailes d’un flirt clandestin, mi-fugue, mi- destin.
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