Un ange à demi-mot.
Je suis la reine du pétrole live, l’encre bleue coule à flot. Il y a comme du blues dans ma mémoire. Un vieux tempo, je suis seule dans le noir. Les mots rasoirs me font asseoir sur la vieille chaise du désespoir. C’est un drôle d’air de guitare … Une poésie, la rime légère, hello my friend ! Il y a de l’harmonie sous ma plume, papier cocon, c’est toute une litanie ! La mélancolie à la une dans mon grand journal du soir, mes syllabes passent à l’action, jupon en filigrane sous l’édredon d’une librairie carton. Au son de l’accordéon j’écris l’argot, je crie le mélo, la passion sur la langue de toutes les saisons. Je suis la travestie d’interligne, trop de blanco sur mes maux … Sur un trottoir l’écho ringard d’un gratte-papier c’est dérisoire … Eh ! Armstrong je ne suis pas noire j’ai juste des idées noires … Je vais me mettre à écrire des polars, la rivière pourpre, la cuisse légère, l’adage du verbe. Océan j’oublierai ton nom, le bruit de tes vagues, la caresse de ton salin. Sur la jetée un vieux grimoire de jardin d’Éden, les laies d’un papier buvard, un mimodrame, syntaxe d’un euphémisme.
Inscrivez-vous au site
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 27 autres membres