Valse hivernale.
Ne vois-tu pas bergère l’automne frapper à ta porte … Silences au vent s’endorment les feuilles mortes. Tu pars au loin mon enfant sans ton cartable d’écolière, tes semelles grignotent les petits cailloux blancs, gibecière au vent, tu me regardes derrière ton paravent … Frémit un ciel, ma môme délice … Ma bohème un vol d’oies sauvages se cambre derrière les nuages. Un accent tzigane sur la peau, s’enchevêtrent dans mes cheveux les baies du premier rendez-vous, ingénue d’un instant, un ange nu un touche-à-tout du bout de tes doigts. Et s’enrôlent mutines, matins après matines, nos caresses en barbotine. Et tous nos trottoirs d’infortune la solde du soldat. L’ivresse frivole se soûle de nos pas foulés, sur un quai dévêtu une main dénudée, le lange d’un mardi gras, une femme aux seins nus.
Dans le port d’Amsterdam,
il y a des marins qui « drament»,
qui dérament.
Et leur chapelet brame
un parfum de femme floue.
Et même Brel s’en fout
le cœur en abstinence,
la peine sous silence.
Sur le port d’Amsterdam
votre braille madame !
Votre pouls à genoux qu’on croyait nu.
ses railles au plus-value.
La chartreuse de Parme se dévoile,
une lettre à scandale,
le bord d’un canal,
marin retiens sa voile !
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