La nudité de l'esprit.

D'un pamphlet  une prunelle habillée et toute une vie déshabillée. Jeune fille en fleur puis la vie ça piaule en guenille, Paname et ses états d’âme. Une valse canaille et Amsterdam la soie en cavale …  Un canal et des quais, la cravache d’un écolier, calanchent sous un pupitre des regrets papier grisé d’un cahier de brouillon éparpillé, des pages, des lignes, des mirettes et  des papouilles évincées. Bafouille un faubourg, le manège des hirondelles, l’amour sous la mitraille et les yeux du bon dieu mirail, rempart d’adieu  à mi-rail la main du marin heureux. Un petit café bourgeois un chouia de Marianne, la voltige d’un jupon et mendiant s’écarquille un buisson ardent. Violons et trottoirs la grand-voile du bitume. Paname en vrille et Paris en braille ! Menuet en apnée une robe de mariée et tes lacets défaits, à pas chassé une ruelle enfiévrée, viens guincher fillette ! L’escarpolette et les violettes écluses du vent, chandail à l’aveuglette. Que serait Orléans sans sa pucelle ? Marionnette sans ficelle. Jeanne ma mignonnette … Métronome empaillé ton petit blanc de soldat  et mes gauloises. Campanule et nénettes, conter fleurette aux oubliettes. Boomerang le sablon tiède de la plage abandonnée carte postale édition limitée cartonnée. Allez maestro rejoue-moi tes sanglots gala d’un mime, un, deux, trois, quatre, guinguette au trémolo. Pagaie aux poignets, pagaille de gouttière chiale une fontaine. Jupe à la garçonne une cuvée de charleston, une petite bonne femme et son charme,  Paname, panne âme, marécage, la môme Piaf et son drame, une couvée philanthrope. Se balance sur ses hanches, Paname, et piaffe Paris padam, padam, pas d’âme, pas d’âme.